Site de l’association des Amis de Mélanie Calvat

Mémoires d'une ex palladiste de Diana Vaughan

Mélanie n’a jamais douté de la réelle existance de Diana Vaughan et son livre mérite d’être lu.

« — Mais pouvez-vous dire qu’on a changé Léo Taxil ? Pouvez-vous dire que les méchancetés des catholiques sont cause qu’il est retourné à la Franc-maçonnerie ? Comment ne voyez-vous pas qu’il s’est toujours moqué des catholiques ? Lui-même l’a dit en 1897, quand on le somma de produire sa Diana Vaughan, il leur a ri au nez.
— Diana Vaughan, mon Père, n’est pas un mythe. La courageuse femme qui avait confiance en lui, ne sachant pas qu’il était redevenu mauvais, se rendit réellement à Paris, et il la livra.
— Qu’est-ce que vous me racontez ! Vous l’avez vu la livrer ?
— Oui, mon Père. La nuit il est allé la chercher à la gare ; en route il lui dit : « J’ai des précautions à vous indiquer, entrons dans cette maison. » Quand elle mit le pied dans la première chambre à gauche, elle tomba dans une trappe.
— Alors, c’est plus qu’une fripouille, c’est un assassin !
— Il ne l’a pas assassinée. Il fut payé pour la livrer, et on lui avait dit qu’on se contenterait de l’emprisonner.
— S’est-on borné à la séquestrer ?
— Les palladistes l’ont fait souffrir, ô ! Combien, mais celle-là n’apostasiera pas !
— Vous avez vu tout cela ?
— Je l’ai vu se faire. »

Mémoires de l’abbé Combe (p. 178, jeudi 25 juin 1903)

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